Qu’est-ce que le flux libre ?

Avec pour objectif d’améliorer la fluidité du trafic, la sécurité et la qualité de l’air, certaines autoroutes proposent un nouveau système de paiement des frais de péage qui permet de s’affranchir des traditionnelles barrières. Les péages à flux libre permettent de rouler sans s’arrêter pour payer et donc d’éviter aux usagers les arrêts aux portiques de péage. Vos conducteurs la fréquentent peut-être déjà. Avec son fonctionnement sans barrière de péage, ces autoroutes, font figure de précurseurs.

Comment ça marche ?

Les barrières de péage laissent leurs places à des portiques équipés de capteurs et de caméras, capables d’identifier les plaques d’immatriculation des véhicules et les badges de télépéage.
Il existe plusieurs moyens de paiement avec ce nouveau type de péage.
En effet, il en existe 4 :

• L’inscription en ligne :
  La plaque d’immatriculation sera ensuite détectée à chaque trajet et le paiement sera effectué par prélèvement automatique chaque semaine.

• Le paiement en ligne :
  Ceux qui le souhaitent pourront régler leur passage après leur trajet www.aliae.com, sur le site ou par téléphone dans les 72 heures suivant le passage, en indiquant le numéro de la plaque d’immatriculation.

• Sur une borne :
  Pour payer en espèces ou par carte bancaire, l’automobiliste peut utiliser l’une des bornes réparties sur les aires de repos ou de service, haltes péage ou au niveau des échangeurs.

• Les télépéages :
  Les antennes des portiques détecteront automatiquement les badges à 130 km/h et la transaction sera réalisée de manière transparente comme à l’heure actuelle.
  La recommandation Facilifleet : bien associer vos boîtiers télépéages à une plaque d’immatriculation.

Quelques informations à savoir :

Selon la Sanef (la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France), ce système de péage ouvert va permettre des gains de temps, des économies de carburant et des réductions des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Les premiers portiques seront en service en juin 2024, la mise en service sur l’ensemble du réseau sera prête fin 2024. 120 millions d’euros seront nécessaires pour mettre en place ces portiques.
Dans tous les cas, la plaque d’immatriculation sera nécessaire pour régulariser les passages. L’usager identifié par sa carte grise qui ne paierait pas recevra un courrier réclamant le paiement du péage comme un avis de contravention pour un excès de vitesse.